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La Région Île-de-France acquiert les 110 hectares du Bois du Piple (94) en vue de son ouverture au public

La Région Île-de-France acquiert les 110 hectares du Bois du Piple (94) en vue de son ouverture au public

La Région Île-de-France renforce encore son engagement en faveur de la préservation des espaces naturels avec l’acquisition du Bois du Piple, situé sur les communes de Sucy-en-Brie et Boissy-Saint-Léger, pour un montant de 2,35 millions d’euros. Cet espace naturel de 110 hectares – l’équivalent de 160 terrains de football – est stratégique pour la préservation de la biodiversité et le renforcement des continuités écologiques régionales. L’une des dernières grandes forêts privées du Val-de-Marne, fermée au public jusque-là, va ainsi devenir dès 2026, un nouvel espace de nature et de loisirs accessible aux Franciliens et géré par Île-de-France Nature.

© Île-de-France Nature / Jean-Louis Aubert

Une avancée déterminante dans la réalisation du Plan vert de la Région Île-de-France

Cette acquisition s’inscrit dans les objectifs du Plan vert de la Région Île-de-France qui visent à rendre accessibles 1 500 hectares de nature supplémentaires d’ici 2030 et qui a déjà permis d’offrir près de 1 000 hectares d’espaces verts et boisés ouverts au public depuis 2017. Le Bois du Piple renforcera la trame verte régionale et consolidera les continuités écologiques entre les espaces naturels de l’Est parisien, au sein du Périmètre régional d’intervention foncière (PRIF) de Grosbois. Qualifié d’« espace vert d’intérêt régional » dans le Schéma directeur environnemental de la Région Île-de-France (SDRIF-e), il est l’une des toutes premières applications concrètes de ce nouveau Schéma directeur en faveur de l’environnement.

Un projet au cœur de la politique régionale en faveur de l‘accessibilité des espaces naturels

Situé à 400 mètres à peine de la gare RER A de Boissy-Saint-Léger et à proximité directe d’un lycée, le Bois du Piple est desservi par plusieurs lignes de bus, le rendant facilement accessible. En moins de 15 minutes de trajet, cet espace de nature cerné par l’urbanisation et offrant un magnifique belvédère sur l’agglomération parisienne profitera aux 300 000 habitants des communes voisines carencées en espaces verts accessibles, telles que Bonneuil-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Saint-Maur-des-Fossés et Créteil.

Un engagement fort au bénéfice d’une biodiversité remarquable

Île-de-France Nature sera le gestionnaire de ce nouvel espace naturel régional, pour le compte de la Région Île-de-France. L’Agence s’engage à préserver la vocation naturelle du Bois du Piple, classé comme Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) et à assurer la sauvegarde des boisements, de la prairie et des zones humides. Cette diversité de milieux abrite en effet de nombreuses espèces animales et végétales, dont 12 sont protégées à l’échelle régionale. Ainsi, cette acquisition signe la préservation, sur le long terme, d’une biodiversité remarquable à l’échelle de la métropole parisienne.

Une acquisition rendue possible grâce au partenariat avec les collectivités

Dans le cadre de la prise de possession du site, Île-de-France Nature procédera à la mise en sécurité et à l’aménagement paysager du Bois du Piple pour un montant de l’ordre de 500 000 euros, correspondant à la création de cheminements, l’aménagement des entrées, la signalétique, la gestion écologique, la restauration et l’entretien des ouvrages hydrauliques et des mares ainsi que la rénovation du patrimoine bâti. Les communes de situation partenaires, Boissy-Saint-Léger et Sucy-en-Brie (94), prendront en charge les frais d’entretien et de surveillance du domaine à hauteur de 50 000 euros par an.

Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France : « Après l’acquisition du Bois Saint-Martin, celle du Bois du Piple est la manifestation concrète de notre engagement fort et renouvelé en faveur d’une écologie au bénéfice direct des Franciliens. Ce bois sera, pour ses 300 000 riverains de petite couronne, un espace de nature améliorant nettement leur qualité de vie, et un abri en temps de canicules. Nous en ferons également un refuge plus durable pour notre biodiversité. »


Sophie Deschiens, Présidente d’Île-de-France Nature : « Avec l’acquisition de ce nouvel espace naturel régional, nous restaurons l’équilibre entre la ville et la nature. Sa grande accessibilité et la magnifique vue qu’il offre représenteront un atout majeur pour de nombreux Franciliens. Ce joyau naturel vient renforcer la trame verte régionale et le développement des corridors écologiques au profit de la faune et de la flore. »

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Cueillette des champignons : nos conseils

L’automne est là et c’est LA saison pour cueillir les champignons

Les sous-bois de vos forêts régionales regorgent de trésors naturels à découvrir et… à savourer !

Prenez soin de la nature en récoltant de façon raisonnée et en vérifiant bien les espèces avant de les cueillir. Voici quelques conseils simples pour vous guider dans cette démarche ! 

Grosbois – Automne – Île-de-France Nature

Pour une cueillette en toute sécurité

  • Ne cueillez que ce que vous connaissez : certains champignons sont toxiques, voire mortels. N’utilisez pas d’application sur téléphone mais préférez lui un guide, ou faites appel à un expert (pharmacien ou expert en mycologie) pour vérifier les espèces en cas de doute !
  • Arracher le champignon en entier ! Le pied du champignon contient des informations importantes, aidant à son identification.
  • Évitez les champignons trop jeunes ou en mauvais état : leur identification est plus difficile, il est donc risqué de les cueillir.
  • Ne ramassez que ce que vous êtes certain de consommer : les champignons abîmés ou trop vieux doivent être laissés sur place, la nature fera son travail
  • Privilégiez un panier en osier plutôt qu’un sac en plastique. En effet, les bactéries et micro-champignons se développent très rapidement lorsqu’ils sont enfermés dans un sac en plastique, ce qui accroît le risque de maladie

Respectez l’environnement

  • Respectez les quotas : La cueillette est limitée à 5 litres par personne et par jour dans nos forêts régionales tout comme dans les forêts domaniales. Certaines communes ou régions peuvent imposer d’autres limites, n’hésitez pas à vous informer au préalable.
  • Ne retournez pas la terre : arrachez le champignon à sa base plutôt que de le déraciner, afin de préserver le mycélium (la partie souterraine du champignon).
  • Ne ramassez pas tout : laissez des champignons en place pour permettre leur reproduction ainsi que pour la faune qui en dépend pour se nourrir !
  • Respectez les chemins et la signalétique au sein des espaces naturels afin de ne pas dégrader les habitats naturels.

Maintenant que vous en savez plus sur la cueillette des champignons, nos espaces naturels vous accueillent en région Ile-de-France. Nous vous souhaitons de belles balades automnales, en toute prudence et dans le respect de la biodiversité.

Retrouvez la liste des espaces naturels gérés par Ile-de-France Nature ici

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Proposez vos animations nature pour 2025

Proposez vos animations nature pour 2025

Avis à tous les professionnels de la sensibilisation à l’environnement : comme chaque année, nous lançons l’appel à projet « Animations nature » pour la saison 2025.

Le délai de candidature est prolongé jusqu’au vendredi 8 novembre inclus.

Cette année encore, Île-de-France Nature est en quête d’animations ludiques, pédagogiques et insolites pour faire découvrir aux Franciliens, de mars à décembre, l’incroyable richesse du patrimoine naturel qui les entoure. Une manière de porter un autre regard sur la région et de leur faire découvrir des trésors cachés, souvent situés à deux pas de chez eux.

Crédit photo : Île-de-France-Nature

Comment ça marche ? Les nouvelles structures intéressées sont invitées à proposer leurs animations nature jusqu’au vendredi 8 novembre inclus (délai prolongé). Les animations proposées devront se dérouler entre le 22 mars et le 14 décembre 2025 sur une propriété régionale ouverte au public, acquise, aménagée et gérée par Île-de-France Nature (trouvez ici la liste des propriétés régionales).

Nature, écologie (eau, air, végétaux et écosystèmes, etc.), paysages, gestion des espaces naturels (chantiers nature), mobilité (balade découverte en vélo par exemple), bien-être, histoire, culture (photographie, théâtre, création artistique, etc.)… le contenu des animations n’est pas restrictif, nous attendons vos propositions originales !

Je souhaite déposer un projet

Toute nouvelle structure souhaitant proposer des animations doit se faire connaître auprès de Angélique Lucas par mail à l’adresse suivante : angelique.lucas@iledefrance-nature.fr ou en
téléphonant au 06 80 58 91 58.

Une invitation vous sera envoyée par mail afin de contribuer à la programmation d’animations nature 2025, via le support OpenAgenda.

Pour tout connaître des modalités de participation, consultez l’appel à projets « Animations nature » 2025.

Phase de sélection

Après sélection finale des animations par la commission technique « Animations nature », Île-de-France Nature contactera les
porteurs des projets retenus pour finaliser les dates et lieux de réalisation de leurs animations, sur la base des tarifs indiqués dans les propositions déposées sur l’Open Agenda.

Une convention de partenariat sera ensuite établie entre chaque porteur de projet et Île-de-France Nature.

Nous n’attendons plus que vous… Soyez créatifs et faites découvrir aux Franciliens leur région… grandeur nature !

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La Région Île-de-France a voté son Schéma directeur environnemental !

La région Île-de-France a voté son Schéma directeur environnemental !

La séance de la rentrée 2024 du Conseil régional a été spécialement consacrée à l’adoption du Schéma directeur de la région Île-de-France environnemental ou SDRIF-E, qui porte sur l’aménagement de notre territoire d’ici à 2040. On vous explique pourquoi c’est une bonne nouvelle !

Aerial view of Paris outskirts taken from airplane, France

Le SDRIF-E en quelques mots :

Le SDRIF-E est le document qui planifie l’aménagement et le développement de notre région à long terme, jusqu’en 2040, pour les 12 millions de Franciliens. C’est une grande feuille de route qui aide à organiser notre territoire, les infrastructures, les logements, les espaces verts, et bien d’autres choses encore.

Après une concertation sans précédent menée en coopération avec Île-de-France Nature et l’ensemble des acteurs de notre territoire, il a été voté par la Région le 11 septembre 2024.

En bref, le SDRIF-E sert à :

  • Organiser l’espace : il décide quelles zones seront destinées à l’habitation, quelles zones seront réservées à l’agriculture, et où seront développées des infrastructures (comme les transports, les routes, etc.).
  • Encourager les mobilités douces et les transports en commun : pour réduire la pollution et les embouteillages, le SDRIF-E met l’accent sur le développement des transports en commun (comme les lignes de métro ou de train) et des modes de transport non-polluants (vélo, marche…).
  • Promouvoir un développement économique équilibré : il vise à assurer que les  emplois et les entreprises soient mieux répartis dans toute notre région.

L’implication d’Île-de-France Nature

Île-de-France Nature a été partie prenante dans l’élaboration du SDRIF-E, en faisant valoir son expertise lors des nombreux ateliers de concertation. Elle va aussi jouer un rôle majeur dans sa mise en œuvre, à travers la préservation d’espaces naturels, agricoles et forestiers et l’accélération des opérations de renaturation !  

En effet, le SDRIF-E a des objectifs qui résonnent avec notre ADN et pour lesquels nos équipes sont pleinement mobilisées au quotidien :

  • Protéger notre environnement : il prévoit de préserver les espaces naturels et agricoles, et de lutter contre l’étalement urbain (souvent au détriment des terres agricoles et des espaces verts).
  • Anticiper nos défis climatiques : le SDRIF-E prend aussi en compte les changements climatiques et cherche à rendre notre région plus résiliente face aux risques comme les inondations ou les vagues de chaleur.

Le SDRIF-E est donc le plan stratégique pour rendre notre région plus agréable à vivre, tout en prenant soin de notre environnement afin de préparer l’avenir, et permettre l’accès à la nature partout et pour tous ! De quoi donner le sourire, non ?

Pour en apprendre plus sur le SDRIF-E et visionner une courte vidéo qui fait la part belle aux espaces naturels régionaux, c’est juste ici !

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Nouveau TopoGuide®La Ceinture Verte d’Île-de-France… à pied®

Nouveau TopoGuide®La Ceinture Verte d’Île-de-France… à pied®

Le nouveau TopoGuide® « La Ceinture Verte d’Île-de-France…à pied® » vient de paraître ! Edité par la Fédération française de la randonnée pédestre d’Île-de-France et Île-de-France Nature, ce guide regroupe 24 étapes de gare en gare pour découvrir les espaces verts, naturels et boisés proches de la capitale. Sa toute dernière version vient de paraître.

Avec sa boucle de 350 km, il permet de traverser sept départements franciliens aux limites de la Petite Couronne et de faire découvrir aux randonneurs quelques-unes des pépites de notre région. 

De 12 km à 22,5 km, les étapes sont toutes accessibles en transports collectifs et offrent la possibilité de découvrir des sites préservés de l’urbanisation : bois Saint-Martin, Fausses Reposes, Haute Vallée de Chevreuse, Vallée de la Marne, boucles de l’Oise… Elles sont cartographiées et décrites avec précision, et des informations sur les sites naturels traversés facilitent les échappées belles !

Cette boucle a été imaginée et créé dès les années 1990 par les passionnés de la Fédération Française de Randonnée d’Île-de-France, en partenariat avec Île-de-France Nature. Il est aujourd’hui entretenu et balisé sur le terrain en jaune sur rouge, par environ 30 baliseurs bénévoles.

La Ceinture verte d’Île-de-France : un espace singulier très convoité

Entre ville et campagne, la Ceinture verte d’Île-de-France est un espace singulier situé entre 10 et 30 km de Paris et accueillant plus de 40 % des Franciliens actifs. Très convoitée pour des projets résidentiels ou d’infrastructures, elle concentre aussi des espaces de nature qu’il est essentiel de protéger et de connecter entre eux pour favoriser les continuités écologiques et piétonnes. C’est toute la mission d’Île-de-France Nature : préserver le patrimoine naturel régional et agir pour l’accès à la nature pour tous.

La préservation de cette Ceinture verte par Île-de-France Nature résulte de la politique environnementale de la Région, à travers notamment l’application des documents de planification stratégique et des dispositifs régionaux en matière de préservation, de valorisation des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de renaturation des villes.

Événement de lancement !

À l’occasion de la publication du Topoguide®, Île-de-France Nature, la Fédération Française de la Randonnée pédestre en Île-de-France, le Randopolitain et Enlarge Your Paris se sont associés pour un événement de lancement exceptionnel dimanche 8 octobre 2023. L’occasion, pour des marcheurs et franciliens venus nombreux, de découvrir une étape de ce guide : une randonnée de 20 km et, à cette occasion, la 61e étape (/100) du Randopolitain, de Sevran (93) à Chelles (77), avec une halte officielle en forêt régionale de Bondy.

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« Tous en forêt » : un rendez-vous privilégié avec les forestiers !

Tous en forêt : un rendez-vous privilégié avec les forestiers !

Les forêts françaises sont des joyaux de nature chers aux citoyens et suscitent à cet égard de nombreuses questions : accroissement du risque d’incendie, protection de la biodiversité, adaptation des forêts au changement climatique, puits de carbone,  production de bois…. Pour y répondre, l’ONF, en partenariat avec Île-de-France Nature, organise la 3e édition de sa journée forêts ouvertes intitulée « Tous en forêt » et invite les usagers à venir rencontrer les forestiers. Cette année l’opération se déroulera le 27 septembre simultanément dans plus de 80 forêts publiques d’Île-de-France, de Normandie, des Hauts-de-France, du Centre-Val de Loire et d’Aquitaine, Bretagne, Pays de la Loire, Auvergne, Poitou-Charentes !

Cette année les forestiers de quatre nouvelles régions rejoignent l’aventure : en Bretagne, Pays de la Loire, Auvergne et Poitou-Charentes. Comme les années précédentes, les forêts de Normandie, des Hauts-de-France, du Centre-Val de Loire et de l’Aquitaine ainsi que celles de l’Île-de-France, avec le concours de Île-de-France Nature qui y gère les forêts régionales, seront au rendez-vous de ce temps de dialogue entre forêt et société.

Les forestiers proposeront des points de rencontre dans plus de 80 forêts à partir desquels ils emmèneront les visiteurs pour une promenade commentée, ouverte à toutes les questions. Elles seront sans doute nombreuses : en effet, les Français placent les forêts et plus généralement l’impact du changement climatique parmi leurs principales préoccupations. Inquiets pour l’avenir de ces espaces naturels, ils prennent conscience de l’importance de les gérer et les entretenir mais ne comprennent pas toujours certaines interventions, dont les coupes de bois.

Par exemple en Île-de-France 74 % des habitants trouvent leurs forêts bien gérées mais 46 % d’entre eux évoquent de la tristesse durant ce processus. Les aménagements de protection contre les feux de forêt, la lutte contre les phénomènes de dépérissement dus au changement climatique ou la préservation de la biodiversité seront ainsi sans doute au menu des discussions entre forestiers et usagers.

Ces rendez-vous sont gratuits. Ils s’adressent à tous les publics. Pour y participer, il suffit de se présenter le 27 septembre 2023 à 14h sur l’un des points de rencontre proposés, afin de participer à une visite commentée d’une durée de 2h… voire plus si les questions sont nombreuses !

Les forêts régionales et les équipes d’Île-de-France Nature vous donnent rendez-vous :

Dans le sud francilien

  • Forêt régionale de Saint-Eutrope
    ESSONNE (91)
    Rendez-vous : Parking de la Forêt régionale de Saint Eutrope Rue des petits champs 91700 Fleury-mérogis
  • Forêt régionale de Grosbois
    VAL-DE-MARNE (94), ESSONNE (91)
    Rendez-vous : Parking de la Forêt régionale de Grosbois 146 Rue de Marolles 94470 Boissy-Saint-Léger
  • Forêt régionale de Bréviande
    SEINE-ET-MARNE (77), ESSONNE (91)
    Rendez-vous : Forêt régionale de Bréviande (à proximité de la Maison forestière de Bréviande) – Route départementale D346 – 77240 Vert-Saint-Denis

Dans le nord-est francilien

  • Forêt régionale des Vallières
    SEINE-ET-MARNE (77)
    Rendez-vous : Parking des Combeaux 226 rue de claye 77400 Thorigny-sur-Marne
  • Forêt régionale de Montgé
    SEINE-ET-MARNE (77)
    Rendez-vous : Parking à proximité du centre équestre Route du Château de Saint-Thibault 77230 Montgé-en-Goële
  • Forêt régionale de la Vallée de la Marne
    SEINE-ET-MARNE (77)
    Rendez-vous : Parking situé au bout de la rue Pierre Mendès France 77177 Brou-sur-Chantereine
  • Forêt régionale de Ferrières
    SEINE-ET-MARNE (77)
    Rendez-vous : Parking de Piscop (au bout de l’allée des Séquoïas) Accès par la D471 77135 Pontcarré
  • Forêt régionale du Maubué – Bois Saint-Martin
    SEINE-ET-MARNE (77), SEINE-SAINT-DENIS (93) ET VAL-DE-MARNE (94)
    Rendez-vous : Devant le portail du Bois Saint Martin situé en face du 14 Avenue du Bois Saint Martin 93160 NOISY-LE-GRAND

Dans le nord-ouest francilien

  • Espace naturel régional de Boissy
    VAL D’OISE (95)
    Rendez-vous : Entrée sud-est du bois de Boissy 189, Chaussée Jules César 95130 Franconville
  • Espace naturel régional des Buttes du Parisis
    VAL D’OISE (95)
    Rendez-vous : RDV sur le parking du stade Gaston Frémont 4 Route Stratégique 95240 Cormeilles-en-Parisis
  • Forêt régionale de Rosny
    YVELINES (78)
    Rendez-vous : Entrée principale à la Belle-Côte Chemin des 8 routes, 78200 Boissy-Mauvoisin
  • Forêt régionale de Verneuil
    YVELINES (78)
    Rendez-vous : devant la gare SNCF « Les Clairières de Verneuil »
    Place de la Résistance 78480 Verneuil-sur-Seine

Plus d’infos sur l’opération nationale

Pour découvrir toutes les forêts domaniales participant à l’opération, c’est par ici sur le site de l’ONF : Tous en forêt : les forestiers vous rencontrent le 27 septembre !

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Feux de forêts et de végétation : ayons les bons réflexes

Feux de forêts et de végétation : ayons les bons réflexes

La prévention et la lutte contre les feux de forêt sont devenues une une priorité. Le pays doit se préparer à une augmentation du risque de feux de forêt en raison notamment du réchauffement climatique. D’ici à 2050, les estimations annoncent une augmentation des surfaces brûlées de 80%, une période à risque trois fois plus longue (qui comprendra l’hiver) et une multiplication des incendies de végétation et de terres agricoles, y compris dans les zones péri-urbaines. De plus, les activités humaines jouent un rôle prépondérant dans le déclenchement des 3 000 à 4 000 incendies qui ravagent les forêts en France. Le risque se déplace progressivement du sud vers le nord, ce qui expose désormais des régions comme l’Île-de-France à un risque plus élevé. Île-de-France Nature, qui gère de vastes étendues forestières publiques pour le compte de la Région Île-de-France, se mobilise aux côtés des services d’incendie et de secours ainsi que des décideurs publics pour renforcer la lutte contre les feux de forêt, sensibiliser les usagers, rappeler les bonnes pratiques mais aussi les obligations et les interdictions en vigueur.

Le saviez-vous ?

  • 9 feux sur 10 sont d’origine humaine dont une très large majorité due à l’imprudence humaine (chantiers de travaux publics, activités agricoles, câbles électriques, mégots de cigarettes, barbecues, incendies de véhicules…)
  • 3 des plus grands incendies ayant touché la France ces 40 dernières années se sont déclenchés en 2021 et 2022
  • 7 Les incendies ravageurs démarrent de plus en plus tôt, 20 000 hectares de surface avaient déjà brûlé fin mai 2023 ;
  • 8 600 largages d’eau effectués par bombardiers en 2022 (contre 3 600 en 2021)

En cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de forêt et de végétation en quelques minutes seulement. Un simple geste peut détruire des habitations, des entreprises et des campings, menacer des vies humaines, avoir de graves conséquences sur la nature et tuer des animaux. La prévention et la sensibilisation jouent donc un rôle crucial.

Comment éviter les départs de feu ?

Feu et barbecue
Les barbecues, feux d’artifices ou tout emploi du feu sont interdits en forêt. J’organise les barbecues chez moi, sur une terrasse et loin de la végétation qui peut s’enflammer.

Gare aux étincelles
Les travaux agricoles et forestiers
pouvant générer des étincelles (broyeurs, débroussailleuses, tronçonneuses à moteur, soudeuses, etc.), je réalise mes travaux loin de la pelouse et
des herbes sèches et je prévois un extincteur à portée de main en cas de départ de feu. 

Cigarette et mégot
Je ne fume pas
en forêt. Je jette mes mégots dans un cendrier. La loi pose désormais l’interdiction de fumer dans les bois pendant la période à risque comme une obligation légale.

Débroussaillement
Avant l’été, je débroussaille autour de ma maison : je fauche la végétation basse et j’élague les arbres pour éviter qu’ils ne se touchent.

Plus d’infos : https://www.ecologie.gouv.fr/feux-foret-et-vegetation

Que faire en cas de départ de feu ?

Alerter
Témoin d’un début d’incendie, je donne l’alerte en appelant le 112, le 18 ou le 114 (numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes) et
localisez le départ de feu.

Se protéger
Je me mets à l’abri dans une habitation débroussaillée en attendant l’intervention des secours. La voiture n’est pas un abri
sûr car elle pourrait brûler.

S’informer
Je reste informé de la situation et me conforme aux consignes des secours ou de la mairie.

Période à risque : préparez vos sorties en forêt

Avant de se rendre en forêt pendant la période à risque, il est essentiel de prendre certaines précautions. Il est recommandé de se renseigner sur le site internet de votre préfecture ou de votre mairie, de consulter la météo des forêts, de planifier son itinéraire et d’informer un proche de sa localisation. L’accès et la circulation dans les bois, forêts, landes, garrigues peuvent être déconseillés, voire interdits, aux véhicules et aux piétons.

La « Météo des forêts », un nouvel outil de prévention et d’information

Depuis le 1er juin 2023, Météo France publie la « Météo des forêts » pour informer les Français sur le niveau de danger de feu en métropole. Une carte indique chaque jour le niveau de danger de feu par département pour le lendemain et le surlendemain.

Danger très élevé (rouge)

Les conditions météorologiques rendent le risque de départ et de propagation de feux de forêt et de végétation très élevé comparativement aux normales estivales.

Danger élevé (orange)

Les conditions météorologiques aggravent significativement le risque de départ et de propagation de feux de forêt et de végétation comparativement aux normales estivales.
Le risque de feux peut être localement très élevé.

Danger modéré (jaune)

Les conditions météorologiques n’aggravent pas significativement le risque de départ et de propagation de feux de forêt et de végétation comparativement aux normales estivales.
Le risque de feux peut être localement élevé.

Danger faible (vert)

Les conditions météorologiques prévues et les dernières précipitations atténuent le risque de départ et de propagation de feux de forêt et de végétation.

Objectif  du dispositif ? Informer et sensibiliser les Français au risque de feux. Il est recommandé de consulter régulièrement les bulletins météorologiques spécifiques aux forêts pour prendre des décisions éclairées lors des sorties en nature.

Consulter la Météo des forêts.

Atlas du risque incendie, Cigarette, débroussaillement : la réglementation évolue

Face à l’urgence de la situation, la réglementation concernant les feux de forêt est en constante évolution. Ainsi, en réaction aux incendies exceptionnels de 2022 et aux épisodes de sécheresses de plus en plus courant, une nouvelle loi a été promulguée le 10 juillet 2023 afin de renforcer la prévention des feux de forêt et la responsabilisation de chacun. Le texte comprend diverses mesures, telles que : 

  • l’élaboration d’une stratégie interministérielle et territoriale de défense des forêts
  • la mise à disposition d’une carte analysant la sensibilité du territoire au danger prévisible de feu de forêt et de végétation
  • une meilleure intégration du risque d’incendie dans la gestion des forêts
  • des obligations légales de débroussaillement
  • l’interdiction de fumer dans les bois pendant les périodes à risque

Attention : Dans les cas les plus graves entraînant la perte de vies humaines, les sanctions pénales pourraient atteindre jusqu’à dix ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende. Cette évolution vise à dissuader les comportements négligents et à sensibiliser davantage le public sur les risques liés aux feux de forêt.

L’article 31 a été complété pour inclure explicitement
le jet de mégot parmi les causes pouvant
« provoquer involontairement l’incendie des bois et forêt ».

Consulter la loi du 10 juillet 2023 visant à renforcer la prévention et la lutte contre l’intensification et l’extension du risque incendie

Forêts régionales d’Île-de-France : des mesures de protection renforcées

Vérité méconnue, les forêts et espaces paysagers représentent près de 25 % de la surface de la région Île-de-France, soit autant que les espaces urbanisés en Île-de-France ! Grâce aux actions foncières menées par l’Agence, la Région Île-de-France est le deuxième propriétaire public d’espaces verts et boisés (après l’État) avec 40 forêts sur plus de 10 000 hectares.

Conformément à la stratégie nationale, Île-de-France nature contribue à la lutte contre les feux de forêt en assurant :

  • Une gestion durable de la forêt
  • La sensibilisation et responsabilisation des usagers
  • Le déploiement d’affichages éphémères
  • L’intensification de la surveillance et de la collaboration avec les SDIS et la BSPP
  • La mobilisation de tous les acteurs régionaux de la filière bois/forêt

L’agence est en veille et applique immédiatement les prescriptions émanant des arrêtés préfectoraux sur les départs de feu. Ce faisant, les règlements intérieurs portant sur la fréquentation des forêts régionales viennent d’être révisés. Ces règlements intérieurs font l’objet d’une validation préfectorale afin de pouvoir servir de base pour la rédaction de procès-verbaux en cas d’infraction.

Risques incendie (extrait du règlement intérieur des forêts régionales)

Les « espaces sensibles » désignent les bois, forêts, milieux ouverts intra forestiers, plantations, reboisements, landes, ainsi que les prairies herbacées. Ils constituent des formations ligneuses combustibles dont sont exclus les vergers régulièrement entretenus. Ainsi, tous les espaces naturels régionaux hors bâti et espaces agricoles sont considérés comme espaces sensibles. Toute l’année, il est interdit de porter ou d’allumer du feu à l’intérieur et jusqu’à une distance de 200 mètres des espaces naturels régionaux. Cette interdiction ne s’applique pas aux habitations, à leurs dépendances ainsi qu’aux chantiers et installations de toute nature, dès lors qu’ils respectent les prescriptions légales qui leur sont applicables. Les feux qui peuvent y être allumés doivent être entourés de toutes les précautions nécessaires et suffisantes pour prévenir leur propagation vers les espaces sensibles. Cette interdiction s’applique à tous les feux y compris les feux d’artifices et feux festifs (feux de la St Jean, fêtes patronales, feux de joie, carnaval, feux de camps…) à l’intérieur et jusqu’à 200 mètres des espaces sensibles. Les jeux avec matières inflammables, les feux de toute nature ainsi que les barbecues sont interdits. L’incinération des végétaux sur pieds est interdite à l’intérieur et à moins de 200 mètres des espaces sensibles. Il est interdit à toute personne de fumer, de jeter des objets en ignition, dans les espaces sensibles y compris sur les voies publiques qui les traversent et leurs abords, dans la période à risque pour les feux (du 1er avril au 31 octobre).

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119 projets franciliens de renaturation prêts à émerger grâce au soutien d’Île-de-France Nature

119 projets franciliens de renaturation prêts à émerger grâce au soutien d’Île-de-France Nature

L’Île-de-France a la particularité de concentrer 20% de la population et 30% du PIB sur seulement 2% de la surface du pays. De quoi placer les espaces naturels au carrefour de multiples enjeux. La réduction de la carence des villes en espaces verts et de nature, leur adaptation au changement climatique, la préservation de la biodiversité, et l’amélioration de la santé mais aussi du cadre de vie doivent guider l’action des collectivités. À l’occasion du Salon de l’Association des Maires d’Île-de-France (AMIF), Île-de-France Nature, qui protège le patrimoine naturel régional, le gère et agit pour la renaturation en zone urbaine, publie les résultats de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) « Retour de la Nature en Ville » qu’elle a lancé fin 2022. Le constat est sans appel : les 119 candidatures reçues témoignent des besoins prégnants en matière de renaturation et illustrent les engagements, mais aussi les attentes des communes et des intercommunalités de la région pour les mener à bien. 

©SMER la Végétale-Yann Monel
© Yann Monel

« Ce premier appel à manifestation d’intérêt « Retour de la Nature en Ville » marque de manière très concrète, le point de lancement de l’accompagnement, par Île-de-France Nature, des collectivités territoriales en matière de renaturation, de création et d’extension d’espaces verts et de nature. Cet accompagnement, voulu par notre Présidente de Région Valérie PÉCRESSE, et soutenu par la Région  via une première contribution de 10 millions d’euros, est désormais LE levier, permettant aux projets de nos collectivités de prendre vie et de venir renaturer nos villes. Les résultats de cet appel à manifestation d’intérêt nous permettent aujourd’hui d’évaluer l’état de la demande et d’établir un plan d’actions pluriannuel. Ils sont édifiants et mettent en exergue la multitude de projets des communes et intercommunalités prêts à émerger, mais en recherche d’accompagnement, qu’il soit technique ou financier. C’est aujourd’hui toute la mission d’Île-de-France Nature : faciliter la renaturation en ville. Les membres du Conseil d’administration et moi-même nous réjouissons de cette première étape. »

Sophie DESCHIENS, Présidente d’Île-de-France Nature.   

Renaturation : des besoins prégnants pour près de 30% des collectivités d’Île-de-France

Mandatée par la Région, Île-de-France Nature a élaboré puis lancé, en novembre 2022, l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) « Retour de la Nature en Ville ». Le but ? Identifier et faire émerger les projets de renaturation des communes et intercommunalités d’Île-de-France.

Les résultats de cet AMI révèlent le fort intérêt et les besoins urgents en matière d’accompagnement technique et financier des collectivités territoriales dans leurs projets de renaturation. Et pour cause, à ce jour, près de 75 % des communes d’Île-de-France sont carencées voire très carencées en espaces verts.

À travers cet appel à manifestation d’intérêt, Île-de-France Nature propose aux communes et intercommunalités de la région de :

  • participer au financement des études techniques en mettant en place une aide à l’ingénierie de projet ;
  • les orienter vers le dispositif leur permettant de bénéficier de la subvention la plus importante et de les accompagner dans leurs démarches et dans la réalisation de leurs projets.

Les projets pourront s’appuyer simultanément sur plusieurs dispositifs d’aides tels que le Plan vert, désormais porté par Île-de-France Nature, l’aide régionale à la création d’îlots de fraîcheur et de toitures végétalisées, le Plan friches régional, etc.

115 projets éligibles et une 1e dotation de plus de 3 millions d’euros pour 64 d’entre eux

Les études retenues par Île-de-France Nature concernent les projets visant à un « retour de la nature en ville », c’est-à-dire une désimperméabilisation, un suivi de plantation, une végétalisation apportant un gain pour la biodiversité et une renaturation d’un espace (ce stade étant le plus abouti et le plus intéressant en matières de biodiversité et de durabilité).

Les collectivités devront s’engager à tendre vers la désimperméabilisation la plus importante possible lors de la concrétisation de leur projet de renaturation. Représentant 38 % de la totalité des projets soumis, ce sont les collectivités du Val-de-Marne et des Hauts-de-Seine, deux des départements les plus urbanisés de la région, qui ont soumis le plus grand nombre de projets.

Ci-dessus : projets de renaturation des collectivités franciliennes

Pour cette première étape, plus de 3 millions d’euros de subvention vont d’ores et déjà être  attribués à 64 projets, sur les 115 éligibles.

Selon la typologie de leur(s) projet(s), les collectivités retenues bénéficient d’une aide pouvant atteindre 70 % du montant de l’étude, la subvention étant plafonnée à 100 000 euros par projet.

Typologie de projets de renaturation : les espaces verts et les écoles en tête de peloton

Les projets concernent la création, l’extension ou l’aménagement d’espaces verts et la renaturation d’autres espaces publics (terrains de sport, place centre-ville, etc.), représentant plus de 45 % des projets soumis, soit un total de 52 projets.

La renaturation au niveau des écoles (14 projets), la restauration de milieux naturels (13 projets) et les projets de trame verte représentent respectivement plus de 12 %, 11 % et près de 10 % de la totalité des projets proposés.

Dans un second temps, les projets (phase opérationnelle – hors études) pourront être financés par le dispositif « Plan Vert » d’Île-de-France Nature dès lors qu’un nouvel espace vert ou une trame verte seront réalisés ou par d’autres dispositifs régionaux qui concernent les végétalisations de terrasses, la constitution d’îlots de fraîcheur, etc.

Île-de-France Nature gère et instruit désormais le Plan Vert : un outil au cœur des enjeux de renaturation, qui lui a été confié par la Région

Dans le cadre de la création d’Île-de-France Nature – nouveau nom d’usage de l’Agence des espaces verts – dont les missions ont été renforcées pour accompagner les collectivités locales dans leurs programmes de renaturation des villes et de création d’espaces verts, la Région a décidé de lui confier la gestion globale du Plan vert, regroupant l’instruction technique et la gestion financière.

Suite aux besoins exprimés par les collectivités lors de précédentes auditions , d’échanges avec les services instructeurs ou lors des réponses à l’AMI « Retour de la Nature en Ville », le règlement d’intervention des subventions d’Île-de-France Nature  évolue pour permettre d’accentuer l’effet levier des montants attribués en vue de créer, ou requalifier des espaces de nature en Île-de-France tout en facilitant leur accès par le public.

 Les publics éligibles :

  • les collectivités territoriales et leurs groupements ;
  • les Sociétés Publiques Locales (SPL) ;
  • les associations gestionnaires de jardins ou d’espaces naturels ;
  • les bailleurs sociaux ;
  • les hôpitaux.

Les dépenses subventionnables :

Outre les travaux et les études (qui n’auraient pas déjà été pris en charge par un autre dispositif régional), le nouveau règlement propose de financer en partie les acquisitions foncières des emprises nécessaires à la création de nouveaux espaces verts et de nature, en zone très carencée, pour avoir un réel effet levier, à l’instar du Plan friche de la Région.

Les taux et plafonds de subvention :

Il est proposé de rehausser le taux de subvention de 10 % pour les communes carencées et très carencées.

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« La tique et la chenille » ou la vertu de prudence

« La tique et la chenille » ou la vertu de prudence

Elles auraient pu être les figures d’une fable de Jean de La Fontaine dont la moralité aurait été de nous inciter à la prudence. L’une est la chenille, dite “processionnaire” ;  l’autre, la tique. Toutes deux sont des insectes qui ne se connaissent pas. Elles ont pourtant en commun d’être très nombreuses dans nos forêts et de présenter quelques désagréments, parfois même un risque pour la santé. Pas question pour autant qu’elles gâchent notre plaisir ! Prenez donc le temps de mieux connaître ces petites bêtes-là pour des balades sereines et averties.

Le réchauffement climatique pourrait expliquer en grande partie que la tique et la chenille processionnaire se propagent, du sud vers le nord, et atteignent des régions encore épargnées il y a quelques années. C’est le cas de l’Île-de-France et même de Paris intra-muros où, fait inédit, des observateurs se sont étonnés de trouver des chenilles dès 2015. L’une comme l’autre sont des espèces envahissantes, et très actives du printemps jusqu’à l’automne. Qui sont-elles exactement ?

Les chenilles processionnaires du chêne

À l’état de chenilles de mars à mi-juillet, les « processionnaires du chêne » forment le papillon de l’espèce Thaumetopoea processionea L. Ces insectes font pleinement partie de l’écosystème forestier en constituant notamment une ressource alimentaire importante pour les oiseaux, les mésanges et certains autres insectes. Cependant, en se multipliant comme les chenilles du pin, elles posent de véritables problèmes d’ordre sanitaire touchant les arbres, les hommes et les animaux. Leurs nids, composés de fils soyeux, se situent sur le tronc et peuvent atteindre plus d’un mètre de long. Après éclosion, les chenilles sont identifiables à leur façon de se déplacer les unes derrière les autres en grandes colonies. Elles se nourrissent de jour comme de nuit du feuillage de leur arbre hôte qu’elles affaiblissent.

Les chenilles sont redoutées de l’homme pour leurs poils urticants très allergènes et volatils qu’elles peuvent libérer dans l’air pouvant provoquer des démangeaisons, des atteintes oculaires ou des difficultés respiratoires. Ces soies urticantes sont disséminées par le vent pendant tout l’été. Les restes de nids, accrochés sur les grosses branches et les troncs, conservent leur potentiel d’urtication même pendant l’hiver.

Les bons réflexes :

  • Évitez d’approcher une colonie de chenilles ou leur nid.
  • Soyez particulièrement attentifs aux enfants et animaux de compagnie.
  • Dans un secteur forestier très impacté, équipez-vous de manches longues, d’un pantalon et de chaussures montantes.
  • Évitez les forêts infestées par forte chaleur et par grand vent

Comment «AGIIR» ?

Vous pouvez informer le gestionnaire de la forêt afin qu’il puisse prendre les mesures qui s’imposent pour lutter contre l’invasion. Pour contribuer à la recherche, il existe également une application simple d’utilisation : « Alerter et Gérer les Insectes Invasifs et/ou Ravageurs » (AGIIR) vous permet d’effectuer une reconnaissance et le signalement des insectes invasifs. Votre contribution à cette application de science participative et de biovigilance permet à la recherche de surveiller à grande échelle la propagation de ces insectes potentiellement à risques.

Pour plus d’informations : AGIIR, une « appli » de science participative

Tactique anti-tique

Les tiques, quant à elles, sont des acariens parasites des animaux, pouvant aussi mordre l’homme. Elles s’accrochent à la peau pour se nourrir de sang. Répandues partout en France, elles vivent dans les zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies, les jardins et les parcs forestiers ou urbains. Une morsure de tique n’est pas douloureuse, rassurez-vous ! Mais c’est précisément parce qu’elle est discrète qu’il est bon d’être vigilant. En effet, certaines tiques peuvent porter une bactérie responsable de la maladie de Lyme (Borréliose de Lyme). Une tique pouvant rester accrochée de 2 à 7 jours sans que l’on s’en aperçoive, la détecter et la retirer rapidement réduit le risque d’infection.

Les bons réflexes :

  • En pleine nature et en forêt, restez sur les chemins, évitez les broussailles, les fougères et les hautes herbes.
  • Portez de préférence des vêtements longs qui couvrent les bras et les jambes, un chapeau, et rentrez le bas du pantalon dans les chaussettes.
  • Appliquez sur vous un répulsif contre les tiques selon le mode d’emploi et munissez-vous d’un tire-tique (disponible en pharmacie).
  • De retour à la maison, inspectez votre corps (en particulier les aisselles, les plis du coude, derrière les genoux, le cuir chevelu, derrière les oreilles, et les régions génitales). N’hésitez pas à demander de l’aide à un proche pour examiner certaines parties du corps moins accessibles (dos, cheveux). Utilisez un miroir si vous êtes seul(e).
  • En cas de morsure, retirez la tique avec le tire-tique. Toute autre méthode est à proscrire (huile, alcool, éther…). Prenez note de la date et du lieu de la morsure et demandez conseil à votre médecin.
  • Surveillez la zone. Si une plaque rouge et ronde qui s’étend en cercle ou d’autres symptômes (symptômes grippaux, paralysie, etc.) apparaissent dans le mois qui suit la morsure, consultez sans tarder un médecin. Un traitement antibiotique pourra alors être prescrit.

Aidez la recherche, faites un signalement !

Après avoir décroché la tique, ne la jetez pas ! Vous pouvez faire avancer la recherche scientifique en signalant la morsure sur l’application «Signalement TIQUE» (sur l’Homme et sur l’animal).

Plus d’information: Signalement tique