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L’Arbre de l’Année est francilien !

L’Arbre de l’Année est francilien !

Le verdict est tombé en début d’année, pour notre plus grande fierté : le Châtaignier de La Celle-Saint-Cloud, dans les Yvelines, remporte « haut la branche » l’édition 2021 du concours de l’Arbre de l’Année organisé par le magazine Terre Sauvage et l’Office national des forêts, en décrochant le Prix du Public. Il avait été sélectionné à l’automne par un jury présidé par Île-de-France Nature pour porter les couleurs de l’Île-de-France aux côtés de 13 autres arbres nominés en régions. Avec les 7 754 voix des internautes qui l’ont soutenu, il s’est nettement distingué face aux arbres remarquables concurrents repérés dans la France entière. De quoi permettre à ce Châtaignier majestueux de gagner petit à petit sa reconnaissance publique !

Crédit photo : Emmanuel Boitier

ESPÈCE : CHÂTAIGNIER COMMUN (CASTANEA SATIVA L.)
ÂGE : 330 ANS
LIEU : LA CELLE SAINT-CLOUD, YVELINES

Sensibiliser le grand public

Le concours de l’Arbre de l’Année récompense chaque année les plus beaux arbres de notre territoire pour leurs caractéristiques esthétiques, biologiques, historiques mais aussi sociologiques pour le lien qui unit le groupe ou la personne à l’arbre. Pour Île-de-France Nature, partenaire depuis 2011, cette opération constitue une manière originale de faire connaître les plus beaux arbres de la région et de sensibiliser le grand public à leur gestion ainsi qu’à leur préservation.

Et loin de s’essouffler, le concours prend de l’ampleur au fil des années. « La crise sanitaire a le mérite de nous faire ressentir l’importance des espaces de nature dans notre bien-être et de réveiller les consciences environnementales », se réjouit Anne Cabrit, Présidente d’Île-de-France Nature. Ainsi, l’édition 2021 aura été un très bon cru avec pas moins de 71 candidatures au niveau régional, sur un total de 220 au niveau national !

Un prince en Île-de-France

Planté sous Louis XIV, le Châtaignier élu est un multi-centenaire coquet et majestueux. Déjà célèbre dans sa ville, il interpelle les passants avec ses irrégularités prenant la forme de cannelures en hélice. On dit de lui qu’il est un “arbre « vissé », son écorce d’un brun foncé formant une magnifique spirale partant du pied jusqu’au houppier. Ses branches maîtresses intactes, les 18 mètres de largeur de sa ramure et sa faible hauteur lui confèrent un port altier et un caractère esthétique tout à fait remarquable.

Le Châtaignier serait âgé de près de 330 ans. Depuis des générations, il fait partie intégrante du patrimoine végétal et culturel de La Celle-Saint-Cloud. Issu d’une châtaigneraie aujourd’hui disparue, cet arbre a survécu au gré d’une urbanisation modérée. D’arbre des champs, il est ainsi devenu un arbre de ville, préservé au cœur du carrefour de la place Audran, à laquelle il donne tout son charme et son caractère.

Un message d’avenir

Il faut savoir que cet arbre est un miraculé. Dans les années 1950, le châtaignier tomba malade et manqua de peu d’être abattu. Elie Boubée, un Cellois passionné, décida de le soigner et parvint à le sauver.

Au-delà du symbole de longévité et de persévérance, cet arbre somptueux révélé par le concours est également un ambassadeur : il met en lumière le patrimoine naturel exceptionnel de la région et nous rappelle que 25 % de la surface de l’Île-de-France est arborée.

Espèce dotée d’une croissance lente, le Châtaignier européen peut atteindre 2 000 ans d’âge et une circonférence de plus de 10 mètres. On se plaît donc à croire que le Châtaignier de la Celle-Saint-Cloud a encore un bel avenir devant lui !

Les autres lauréats de l’édition 2021

Prix du jury : le Châtaignier « La talle à teurtons » à la Celles-sur-belle (Deux-sèvres – Nouvelle-aquitaine).
Prix coup de cœur de la marque l’Arbre Vert : le Frêne de Vence (Alpes-Maritimes – Provence-Alpes-Côte-d’Azur).
Prix d’honneur : Chêne aux deux chapelles à Allouville-bellefosse (Seine-maritime – Normandie), en hommage à ROBERT BOURDU.

L’édition 2022 est d’ores et déjà ouverte !

Si un arbre vous tient à cœur, candidatez sur le site : https://www.arbredelannee.com/

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L’Agence des espaces verts, actrice reconnue du secteur audiovisuel

Île-de-France Nature, actrice reconnue du secteur audiovisuel

Certains décors de cinéma semblent plus vrais que nature. Clips, films, documentaires ou encore spots publicitaires, beaucoup de productions audiovisuelles utilisent la nature pour décor… Mais nul besoin d’aller bien loin. Les décors naturels d’Île-de-France sont pittoresques et Île-de-France Nature ne manque pas de le rappeler. Les 20 et 21 janvier, à l’occasion de l’édition 2022 du Paris images Production Forum au Parc Floral, Île-de-France Nature présentait à tous les professionnels du secteur les écrins de leurs futurs tournages, situés à deux pas de la capitale.

Île-de-France Nature, qui acquiert, aménage, gère et protège 15 000 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers pour le compte de la Région Île-de-France, met à la disposition de tous les professionnels du secteur de l’audiovisuel des sites naturels franciliens d’exception. Forêts, coteaux, mares, étangs… Île-de-France Nature a ainsi permis, depuis 2011, la réalisation de plus de 70 films, documentaires, clips ou spots publicitaires.

Île-de-France Nature contribue ainsi au dynamisme de la filière audiovisuelle et cinématographique francilienne, représentant 19 000 emplois permanents et 113 000 emplois intermittents.

Plus d’informations : https://www.parisimages-productionforum.com/fr

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10 ans d’engagement FSC® pour Île-de-France Nature !

10 ans d’engagement FSC® pour Île-de-France Nature !

Île-de-France Nature, qui protège, gère et aménage près de 11 000 ha de forêts en Île-de-France (2ème propriétaire forestier public de la Région après l’État), célèbre cette année ses 10 ans d’engagement auprès de l’organisme de certification FSC® France.

Depuis 45 ans maintenant, Île-de-France Nature a pour objectifs de concilier les différents usages des forêts régionales en Île-de-France pour améliorer le quotidien des Franciliens et préserver les équilibres entre la ville et la nature.

Cette démarche de certification FSC®, lancée en 2011, permet à Île-de-France Nature de partager concrètement avec les citoyens, en toute transparence et sur la base d’un référentiel unique pour les forêts françaises, sa démarche et ses actions en réponse à leurs attentes actuelles et à venir : besoin accru de nature, adaptation au changement climatique, consommation responsable, etc.

Aujourd’hui, 68 % de la surface forestière (7 194 ha) gérée par Île-de-France Nature sont certifiés FSC®.

Découvrez les témoignages de Philippe Helleisen, Directeur général d’Île-de-France Nature, et Rémy Fagot, Responsable de la mission Gestion, surveillance, chasse et pêche.

En savoir plus sur la certification FSC®

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Bois Saint-Martin : 280 hectares de nature aux portes de Paris désormais accessibles

Bois Saint-Martin : 280 hectares de nature aux portes de Paris désormais accessibles au public à partir du 20 novembre 2021

Le Bois Saint-Martin ouvrira ses portes le 20 novembre prochain ! Situé dans les départements de Seine-Saint-Denis (Noisy-le-Grand) et du Val-de-Marne (Villiers-sur-Marne, Le Plessis-Trévise), il s’agissait du plus grand bois privé du Grand Paris fermé au public. Pas moins de 280 hectares de surface, soit près du tiers du Bois de Boulogne ou l’équivalent de 400 terrains de foot. Situé à 20 minutes du centre de Paris en transports en commun (RER E – Les Yvris – Noisy-le-Grand), le Bois Saint-Martin est la dernière poche de nature subsistant entre Vincennes et la Ville Nouvelle de Marne-la-Vallée. Un poumon vert au sein duquel les 115 000 habitants résidant à proximité immédiate, et plus généralement les Franciliens, pourront se ressourcer dès le 20 novembre prochain. Une aubaine, pour cette zone d’Île-de-France carencée en espaces verts, rendue possible grâce à son acquisition l’an dernier par Île-de-France Nature pour le compte de la Région.

Le Bois Saint-Martin : dépaysement garanti aux portes de Paris !

Le Bois Saint-Martin se distingue des autres bois franciliens par une diversité de milieux, comme on en voit rarement en Île-de-France. Parmi eux, on retiendra ses longues allées bordées d’arbres majestueux, centenaires pour certains, ses tapis de fougères verdoyantes l’été et dorées à l’automne, ses nombreuses mares et ses prairies qui s’étendent sur plus de 30 hectares et marquent le cœur de ce bois.

Une palette de milieux offrant aux promeneurs des ambiances variées et autant d’habitats pour la faune et la flore y ayant élu domicile, des espèces les plus communes telles que chevreuils, renards, écureuils roux, aux espèces les plus rares, dont certaines sont protégées à l’échelle nationale : la Bondrée apivore, la Pie-grièche écorcheur, le Pic mar ou le Pic noir (oiseaux), le Triton crêté et la Grenouille agile (amphibiens) et, niveau flore, la Lobélie brûlante, la Laîche allongée ou encore la Queue-de-souris naine.  

Une biodiversité, remarquable en Île-de-France, qui participe au cadre enchanteur du Bois Saint-Martin et qui doit être préservée.

Le Bois Saint-Martin, 280 hectares aux portes de Paris – Crédit : REC’N’DROP

Un équilibre entre accueil du public et préservation de la biodiversité

Véritable « réservoir de biodiversité », le bois est, dans sa totalité, classé « Espace naturel sensible » et soumis à un arrêté interpréfectoral de protection des biotopes et des habitats naturels.

L’enjeu pour Île-de-France Nature est aujourd’hui de concilier l’accueil du public avec la protection de ce patrimoine naturel exceptionnel en Île-de-France.

Pour maintenir cet équilibre et conserver, de manière durable, la richesse de cet écosystème, une partie de la surface du Bois Saint-Martin – dont les prairies – sera donc interdite d’accès au public et constituera un espace de tranquillité pour la faune et la flore.

Cela se traduira  notamment par la mise en place d’une signalétique et de panneaux d’information, l’installation de clôtures autour des zones protégées ou encore la pose de protections autour de mares.

Un peu de patience… D’autres aménagements sont en cours

Si la totalité du bois est aujourd’hui sécurisée et les installations orientant les promeneurs vers les chemins autorisés mises en place, certains travaux d’aménagement (réhabilitation des entrées du bois, remplacement des clôtures extérieures, etc.) sont en cours pour offrir, à terme, un accueil optimal.

Ce que l’on pourra faire et ne pas faire au Bois Saint-Martin 

L’arrêté interpréfectoral du 17 août 20211 protège les biotopes et les habitats naturels du Bois-Saint-Martin [1], mais également ceux des bois le jouxtant : les bois régionaux de Célie et du Boulay ainsi que le bois communal de Footel. Cela implique la mise en place d’un règlement intérieur plus strict que dans la plupart des autres espaces naturels régionaux gérés par Île-de-France Nature. Il sera par exemple interdit de s’y déplacer à vélo ou encore de s’y promener avec son chien, même tenu en laisse.

Découvrir en détails le règlement intérieur du Bois Saint-Martin


Informations pratiques

Accès

  • En transports en commun : Gare RER E Les Yvris – Noisy-le-Grand
  • En voiture : possibilité de se garer sur le parking de la gare RER Les Yvris – Noisy-le-Grand

Entrées

  • Avenue du Bois Saint-Martin (en face du n°14), 93160 Noisy-le-Grand
  • depuis le GR de la Ceinture verte d’Île-de-France à Émerainville et à Pontault-Combault

Plan accessible ICI

! Pour en apprendre davantage sur le Bois Saint-Martin !

Île-de-France Nature organise des animations nature gratuites tous les week-ends.

Informations et inscriptions sur https://www.iledefrance-nature.fr/animations-nature/ 


[1] Arrêté interpréfectoral n°  2021-2217 du 17 août 2021 portant protection des biotopes et des habitats naturels du Bois-Saint-Martin, du bois de Célie et du bois de Footel – Noisy-le-Grand, Émerainville, Noisiel, Pontault-Combault, Le Plessis-Trévise et Villiers-sur-Marne

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Le Châtaignier de La Celle Saint-Cloud (78) porte les couleurs de l’Île-de-France

Le Châtaignier de La Celle Saint-Cloud (78) porte les couleurs de l’Île-de-France

Le jury francilien s’est réuni à l’invitation d’Anne Cabrit, Présidente d’Île-de-France Nature, pour élire l’arbre qui portera les couleurs de l’Île-de-France au concours national « Arbre de l’année ». Composé notamment d’Île-de-France Nature, de Terre Sauvage, de l’ONF et de l’association A.R.B.R.E.S., il a pris en compte, en plus des caractéristiques naturalistes et esthétiques, l’histoire même des arbres, leur importance culturelle, affective ou encore symbolique pour le groupe ou les personnes qui les ont présentés. Parmi les 71 candidatures reçues, c’est le Châtaignier commun de La Celle Saint-Cloud, dans les Yvelines, qui a obtenu le plus de suffrages et qui concourra aux côtés des 13 autres arbres sélectionnés dans les régions de métropole et d’Outre-Mer.

Crédit photo : Mairie de la Celle-Saint-Cloud

Un châtaignier commun, pas si commun que ça 

Âgé de 330 ans, ce châtaignier se démarque de ses congénères par son tronc, qui interpelle les passants avec ses irrégularités prenant la forme de cannelures en hélice. Un arbre « vissé », dit-on. Son écorce brun foncé forme alors une magnifique spirale partant du pied jusqu’au houppier. Autre originalité de ce châtaignier : la largeur de sa ramure. 18 mètres, pas moins. Un caractère esthétique d’autant plus accentué par la faible hauteur de cet arbre, coupé en tête à l’époque pour la production de piquets. 

Situé sur une place au cœur d’un quartier résidentiel nommé la Châtaigneraie, il est le plus célèbre de la ville. Ce quartier, autrefois composé de parcelles boisées et de vastes pâtures, a accueilli ses premières constructions dans les années 1920. Une allée traversante a depuis été spécialement conçue pour admirer toute la beauté de cet arbre. Compte-tenu de la qualité des nombreuses candidatures, le jury francilien a souhaité décerner un prix « Coup de cœur » : l’allée de Sequoias de Mennecy, en Essonne.Pas un, mais 134 arbres ! Plantés en 1887 sur 800 mètres de long, ils forment aujourd’hui l’une des allées plantées les plus longues d’Europe. Ce monument végétal a été labellisé « arbres remarquables » par l’association A.R.B.R.E.S en 2001, puis reconnue en 2019 par la Région Île-de-France.

Île-de-France Nature, un acteur clé du concours francilien

Île-de-France Nature, qui imagine, aménage et protège les espaces naturels de la Région pour le bien-être de plus de 12 millions de Franciliens, est l’opérateur régional du concours « Arbre de l’année ». Depuis 2013, cette opération permet à Île-de-France Nature de sensibiliser et de faire découvrir au public la richesse du patrimoine naturel.

Jusqu’au 4 janvier 2022, soutenez le lauréat francilien dans la catégorie « Prix du public » en votant sur www.arbredelannee.com

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L’avenir de la Plaine de Montjean se dessine

L’avenir de la Plaine de Montjean se dessine

La Fête des jardins organisée le mois dernier à Rungis a marqué le coup d’envoi d’un projet partenarial d’envergure destiné à valoriser la plaine agricole de Montjean (94). Bruno Marcillaud, maire de Rungis, Philippe Helleisen, directeur général d’Île-de-France Nature et Sandy Messaoui, directeur de projet à Grand Paris Aménagement, en charge de l’agroquartier de Montjean, ont ainsi pu présenter en avant-première ce projet au public, lors de visites guidées. Entre pérennisation de l’activité agricole, amélioration du cadre de vie et restauration de la biodiversité, Île-de-France Nature, pilote du projet, fait le point sur le devenir de ce lieu d’exception, au carrefour de multiples enjeux.

À 7 km du centre de Paris, à la croisée des communes de Rungis, Fresnes, Wissous et à proximité immédiate du Marché d’intérêt national de Rungis, ces 30 hectares de terres agricoles d’une qualité exceptionnelle en étonnent plus d’un. Bordé d’importantes infrastructures de transports comme l’aéroport d’Orly, l’Orlyval ou encore les autoroutes A86 et A6, l’espace naturel agricole, qui jouxte un tissu urbain dense rassemblant un bassin de plus de 40 000 consommateurs potentiels, est un site hors du commun.

Projection – Plaine de Montjean – Crédit : Île-de-France Nature / Antoine Derrien

Pérenniser et dynamiser l’activité agricole de la plaine

À ce jour, deux maraîchers et arboriculteurs bio sont installés sur la plaine grâce à l’accompagnement d’Île-de-France Nature et de la mairie de Rungis. À terme, ce seront 3 projets supplémentaires de maraîchage et jusqu’à 3 autres activités agricoles (fleurs coupées, plantes aromatiques, élevage…) qui viendront s’ajouter.

Île-de-France Nature, propriétaire majoritaire (22 hectares), et la mairie de Rungis (0,5 hectare et des bâtiments) ont ainsi pour ambition de pérenniser et dynamiser cette activité au sein de la plaine, de la manière la plus vertueuse possible, notamment à travers :

– l’installation d’agriculteurs bio favorisant les circuits courts qui pourraient trouver, au sein même de ce tissu urbain, un bassin de consommateurs adeptes de produits locaux ;

– le recyclage des eaux de pluie, issues essentiellement du centre horticole de la Ville de Paris et de l’agro-quartier actuellement en cours de construction par Grand Paris Aménagement, pour l’irrigation des terres cultivées ;

– la restauration de la biodiversité, à travers la restauration de 2 000 m2 de zones humides et la création d’un réseau de haies entre les parcelles agricoles.

Un nouveau cadre de vie dès 2022

Offrir un meilleur cadre de vie aux riverains de la plaine de Montjean – et au public plus généralement – constitue l’autre cheval de bataille d’Île-de-France Nature et de la mairie de Rungis. Ce challenge est en passe d’être relevé grâce à de nombreux aménagements, mis en place dans le respect de l’activité agricole et des qualités paysagères du site. Ce sont ainsi près de 4 km de circulations douces mais aussi la plantation de 1 500 arbres et 3 000 arbustes qui viendront habiller cette plaine dès 2022.

Les chemins agricoles, véritables boucles de promenade accessibles aux piétons et aux cyclistes, ponctuées de bancs, de tables de pique-nique, de signalétique et de panneaux d’information, inviteront les promeneurs à s’approprier à leur manière cette plaine agricole, vivier de biodiversité et nouvel espace de respiration.

Un cadre de vie qui devrait être apprécié des nouveaux résidents des 250 logements de l’agro-quartier, situé en lisière de la plaine de Montjean, et constitué d’îlots de petite taille, ouverts sur des allées-prairies et accueillant des jardins familiaux. Cet agro-quartier, piloté par Grand Paris Aménagement (EPA ORSA), sortira de terre en 2023 et conduira à la plaine cultivée.

Le projet de la plaine de Montjean est ainsi une parfaite illustration de la dynamisation de l’agriculture périurbaine francilienne et de l’équilibre entre ville et nature, qui sont au cœur de l’action d’Île-de-France Nature. Sa concrétisation est rendue possible grâce aux partenariats noués et aux synergies développées avec la mairie de Rungis, Grand Paris Aménagement, le Conseil départemental du Val-de-Marne et la Ville de Paris.

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60 chênes sortis du bois et destinés à la reconstruction de Notre-Dame de Paris

Le patrimoine naturel francilien au chevet du patrimoine culturel : 60 chênes sortis du bois et destinés à la reconstruction de Notre-Dame de Paris

À l’aube des Journées européennes du patrimoine, Île-de-France Nature, gestionnaire de plus de 10 000 hectares de forêts, fait don de 60 chênes de grande qualité, destinés à la reconstruction de Notre-Dame de Paris, et plus particulièrement de sa flèche et sa charpente. Le jeudi 16 septembre, Île-de-France Nature et ses partenaires ont ainsi procédé à leur débardage (enlèvement), une étape clé avant de rejoindre les scieries puis le chantier de restauration de ce monument qui compte parmi les joyaux de notre patrimoine.

Crédit photo : Île-de-France Nature / De droite à gauche : Anne Cabrit, Présidente d’Île-de-France Nature, Ahmet Cirpan, exploitant forestier, Benoit Chevron, Vice-président d’Île-de-France Nature

Issues des coupes de sujets exceptionnels, avoisinant les 110 centimètres de diamètre et pouvant atteindre jusqu’à 35 mètres de hauteur du pied à la cime, ces bois marqués à l’effigie de Notre-Dame, et dont certains sont bicentenaires, connaîtront alors une destinée hors du commun.

Cette contribution équivaut à 25 % du bois fourni par les collectivités de France, et vient compléter l’enveloppe de 10 millions d’euros accordée par la Région Île-de-France pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris. La mobilisation de ces chênes issus des forêts régionales franciliennes et plus particulièrement de la Forêt régionale de Ferrières, en Seine-et-Marne, permet ainsi d’alimenter en circuit court ce chantier de reconstruction de grande ampleur. Un geste fort, en total accord avec la Stratégie régionale pour la Forêt et le Bois adoptée par le Conseil régional[1].

Crédit photo : Île-de-France Nature

Le plan d’aménagement de la Forêt régionale de Ferrières intégrait, dès le départ, la mise à terre de chênes, pour permettre une gestion durable et une régénération naturelle des boisements. Ceux-ci vont simplement connaître un avenir peu commun. Avant d’être pris en main par les compagnons charpentiers, ils ont nécessité la coordination de corps de métier et d’artisans à la pointe de leur savoir-faire (marteleurs, éhoupeurs, élagueurs, abatteurs, débardeurs…). Cette opération met en lumière la qualité des forêts franciliennes gérées par Île-de-France Nature qui, depuis plus de 40 ans, mène une gestion exemplaire et apporte son expertise dans l’articulation des fonctions sociales, écologiques et économiques des forêts péri-urbaines.

« Grâce au savoir-faire des agents d’Île-de-France Nature et de nos partenaires, le patrimoine naturel vient au chevet du patrimoine culturel. Je suis aujourd’hui fière et honorée que les bois issus de nos forêts régionales connaissent une destinée exceptionnelle en rejoignant le chantier de restauration de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, un des emblèmes culturels de notre pays », conclut Anne Cabrit, Présidente d’Île-de-France Nature.


[1] https://www.iledefrance.fr/strategie-regionale-pour-la-foret-et-le-bois-2018-2021

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Arrivée d’un troupeau à la Maserotte !

Arrivée d’un troupeau à la Maserotte !

Depuis mi-août, le lieu-dit de « La Maserotte » situé à proximité immédiate de la Réserve naturelle régionale des Seiglats accueille, sur des terres régionales louées aux Champs des possibles, 200 moutons et leur éleveuse, Anaïs Hasselin.

Un système de pâture itinérant

Le troupeau est composé de brebis Suffolk, Limousine, Ravas et Solognote : des races rustiques, qui peuvent rester en plein air toute l’année ! Anaïs, leur éleveuse, expérimente son métier grâce à la couveuse d’activités « Les Champs des possibles » avec laquelle Île-de-France Nature a signé un bail rural de mise à disposition de terres agricoles. Elle fait transhumer le troupeau à pied, sur un circuit qui s’étend sur toute la vallée de la Bassée et teste la viabilité de son projet agricole. Elle ambitionne d’acquérir et de faire grandir le troupeau qui lui est prêté et de développer de nouveaux partenariats pour élargir son réseau AMAP de commercialisation de ses produits.

Un mode gestion respectueux des milieux

Pour Île-de-France Nature, ce mode de gestion est le meilleur moyen de limiter l’envahissement progressif par des arbustes et des buissons et d’entretenir le site. Le pâturage extensif permet en effet de conserver les milieux ouverts et de préserver la biodiversité, sans aucun recours à la mécanisation. En accueillant les moutons sur ses terres, Île-de-France Nature participe ainsi au maintien de l’agriculture paysanne et du pastoralisme, des activités qui tendent à se raréfier en Île-de-France.

Un atout pour l’accueil du public

La présence d’un troupeau transhumant, a fortiori de race rustique, est enfin un atout pour le site ! Elle constitue une source d’agrément supplémentaire, en particulier pour les enfants. Une belle occasion de redécouvrir avec eux une pratique ancestrale, le pastoralisme, en rappelant ses bénéfices sur les milieux, tout en remettant au goût du jour des races abandonnées. Les animaux sont visibles depuis les cheminements jusqu’à début septembre. De belles rencontres en perspective !

Les propriétaires de chiens sont invités à garder leurs animaux en laisse afin d’éviter toute attaque ou stress sur le troupeau.
Pour en savoir plus : https://www.leschampsdespossibles.fr

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Eco-pâturage : arrivée de 3 ânes en Forêt régionale de Saint-Vrain !

Eco-pâturage : arrivée de 3 ânes en Forêt régionale de Saint-Vrain !

Trois ânes gris viennent de s’installer en Forêt régionale de Saint-Vrain (91) ! Leur mission ? Pâturer. Jusqu’à la fin de l’été, vous pourrez les observer brouter l’herbe située sous les lignes électriques Haute Tension traversant la forêt. Le but ? Réaliser, en partenariat avec éleveur local, un entretien écologique du site en évitant le recours aux engins mécaniques et préserver ainsi la biodiversité du site.

! Attention ! Pour le plaisir de tous, les propriétaires de chiens sont invités à garder leurs animaux en laisse, afin d’éviter toute attaque ou stress des ânes.

Crédit photo : Île-de-France Nature / S. Nicolas

Un moyen écologique d’entretenir la végétation

La Forêt régionale de Saint-Vrain est traversée par des lignes électriques Haute Tension gérées par le Réseau de Transport de l’Electricité en France (RTE).

Sous ces ouvrages, RTE intervient régulièrement pour entretenir la végétation située sous ces lignes électriques et prévenir tout risque d’accident (endommagement des ouvrages, court-circuit, chutes des câbles, etc.).

Eleveur local – RTE – Île-de-France Nature : un partenariat qui a du sens

La plupart du temps, ce type d’’intervention consiste en un débroussaillage mécanique intensif, à l’aide d’un gyrobroyeur. Mais cette technique n’est pas sans conséquences sur la biodiversité du site : tassement et assèchement du sol, destruction de la faune et de la flore, etc.

Pour limiter cet impact, une alternative a pu être trouvée par Île-de-France Nature et RTE sur une parcelle située à l’ouest du massif, à proximité du Bois de la Boucherie, en partenariat avec un éleveur local. Il s’agit de l’éco-pâturage.

Dans le cadre d’une convention tripartite, RTE finance les travaux préalables (broyage des surfaces de pâturage et installation des clôtures) et Île-de-France Nature met à disposition de l’éleveur une parcelle de 7,2 hectares à des fins d’entretien par action de pâturage.

Un partenariat qui a du sens.